Vertiges – étourdissements – tête qui tourne

Laissez-moi vous poser cette question : si la cause d'un problème a 80 % de chances d'être A et seulement 20 % de chances d'être B, vérifieriez-vous logiquement A ou B en premier ?

Et si je vous disais que la pratique médicale consiste à commencer par B, avec des examens coûteux et parfois invasifs, en omettant complètement d'examiner A, pour prétendre à la fin de leurs investigations qu'ils n'ont rien trouvé d'anormal et que la cause du trouble est inconnue ou psychosomatique ? Après avoir engagé des frais énormes et perdu beaucoup de temps dans des examens pratiquement inutiles, vous vous retrouvez avec la même boîte de pilules, à prendre avant ou après les repas, pour tenter de soulager les symptômes d'une cause non découverte. Avez-vous fait cette expérience vous-même ?

Prenons un exemple : vous remarquez que votre voiture réagit mal et a tendance à déraper, surtout dans les virages. Vous l'emmenez au garage car vous vous êtes rendu compte que vous avez un pneu crevé. Même si le problème de pneu est plus qu'évident, le mécanicien commence à mesurer les paramètres du moteur, puis à le démonter. Ne penseriez-vous pas qu'il est peut-être fou ou au moins incompétent ? Après des semaines de tests du moteur, le mécanicien réalise ENFIN que le problème pourrait être le pneu, mais il n'a pas les moyens de le réparer et vous renvoie donc la voiture, accompagnée d'une facture exorbitante. Qu'en pensez-vous ? Il s'agit pourtant d'une pratique médicale, qui s'applique également à de nombreux autres symptômes que les vertiges.

Quatre-vingt pour cent de tous les cas de vertiges et de troubles de l'équilibre sont directement ou indirectement d'origine MÉCANIQUE, mais le médecin tente de les résoudre avec des PRODUITS CHIMIQUES. Comment dit-on ? "Si le seul outil dont vous disposez est un marteau, vous commencez à tout traiter comme un clou".

Comme le médecin n'est pas un mécanicien, on lui apprend qu'il doit toujours essayer de résoudre tous les maux qu'il trouve chez les patients par la chimie afin de devenir un bon vendeur de médicaments apprécié des compagnies pharmaceutiques. Si l'approche chimique en comprimés ne fonctionne pas, ce qui est le cas dans la plupart des cas, le médecin suggère alors de procéder "mécaniquement", mais il entend le faire dans le cadre d'une procédure chirurgicale, où certaines parties sont coupées et retirées. Cette approche fonctionne-t-elle ? Manifestement non, sinon nous n'aurions pas les trois quarts de la population aux prises avec des maladies plus ou moins chroniques sans pouvoir s'en débarrasser, quelle que soit la quantité de chimie qu'ils ingèrent.

Bien que cette approche soit très rentable pour toute la clique médicale, elle n'est certainement pas satisfaisante pour VOUS, en tant que patient souffrant. Et pourtant, il s'agit d'une pratique médicale établie !

Ne pensez-vous pas qu'il serait beaucoup plus logique de traiter d'abord la cause A, avec 80 % de chances de succès, et de ne passer à B que si A ne fonctionne pas ?

En plus de la régulation statique automatique de l'équilibre, il y a la régulation coordonnée des mouvements dynamiques volontaires.

La stabilité et la sensation d'équilibre qui lui est associée sont le résultat d'un équilibrage sophistiqué des forces. Si ces forces ne sont pas activées de manière synchronisée et coordonnée, il en résulte des déséquilibres qui entraînent une sensation d'instabilité, des étourdissements, des vertiges et, dans les cas extrêmes, une désorientation complète dans l'espace, qui correspond à un évanouissement soudain. Comment cela se produit-il ?